février au Kaaitheater
Lundi 10 décembre 2018
- Moussem Cities: Damascus
- première belge de Noé Soulier : The Waves
- première belge de Philippe Quesne : Crash Park
- Cullberg Ballet & Deborah Hay : Figure a Sea
- 2x Marc Vanrunxt : collaborations avec Bahar Temiz & Jan Martens
- Symposium : the School of Speculative Documentary
Noé Soulier
The Waves - première belge
Le chorégraphe et philosophe français Noé Soulier est convaincu que regarder de la danse est aussi créatif que de danser soi-même. Pour susciter cette réaction physique chez le spectateur, il transforme des gestes pratiques – comme frapper, jeter, saisir – en mouvements inachevés et interrompus. Dans cette nouvelle création, il fait partager la scène à six danseurs et deux percussionnistes : Tom De Cock et Gerrit Nulens de l’ensemble Ictus. Les percussions ajoutent des virgules et des points, scandent ou suspendent une séquence de mouvements ou relancent l’action. Avec The Waves, Soulier s’aventure à la frontière de l’écriture millimétrée et l’improvisation.
La première de The Waves s'est déroulée en août 2018 dans le cadre du festival Tanz im August (Berlin). Depuis, le spectacle traverse l'Europe avec le Kaaitheater pour première scène belge.
Kaaitheater | 1 > 2/02 | danse / musique
Philippe Quesne
Crash Park - première belge
Dans Crash Park, le créateur de théâtre Philippe Quesne écrit sa propre robinsonnade. Lorsque quelques rescapés d’un avion qui s’est abîmé en mer émergent, ils découvrent le bestiaire fantastique d’une île déserte, composé de sirènes, des reptiles géants et autres créatures insulaires. Quesne puise son inspiration dans les innombrables mythes et récits, comme l’Odyssée d’Homère et les fantaisies de Jules Vernes. Sur quelle pente glisseront les nouveaux arrivants de l’île, celle de l’exil ou celle de l’utopie ?
Crash Park a été présenté en première à Nanterre-Amadiers en novembre 2019 et est ensuite parti en tournée à travers l'Europe. Le Kaaitheater présente la première belge.
Kaaitheater | 22 > 23/02 | théâtre
MOUSSEM CITIES: DAMASCUS
MOUSSEM CITIES 2019 fait entendre la voix pressante d’artistes de Damas en Syrie et de la diaspora syrienne afin que les récits et traces ne se perdent pas dans la violence. L’actualité confère inévitablement une charge à cette édition. Le festival invitera aussi des artistes plasticiens et des commissaires d’expositions syriens à composer le programme pour que leur travail et leur engagement bénéficient d’un contexte adéquat. Damas a été choisi comme un concept et une fenêtre mentale qui braquent les projecteurs sur la scène artistique d’une région et sur des créateurs de la diaspora. Car la ville est un lieu où les gens établissent des liens les uns les autres et où les artistes sont en premier lieu des citoyens qui contribuent à donner corps à une société.
Avec le cycle MOUSSEM CITIES Moussem Centre nomade des Arts met chaque année en lumière une autre métropole arabe. Le Kaaitheater est le partenaire fixe et présente des œuvres de la jeune génération d’artistes du spectacle vivant. Lors de cette édition, vous pourrez assister à deux triple bills, et visiter des installations et des expositions aux Kaaistudio’s et à Globe Aroma. Avec la participation de Lubna Abukhair, Eyas Al Mokdad, Majd Feddah, Mazen Alashkar, Hiba Alansari, Mayer Alexane & Hoor Malas et Waël Ali & Chrystele Khodr. Voici le programme entier.
Voici déjà un interview avec Waël Ali & Chrystele Khodr.
Kaaistudio's & Globe Aroma | 7 > 16/02 | danse/théâtre/performance/installation/musique/débat/talks
Cullberg Ballet & Deborah Hay
Figure a Sea
Figure a Sea est une rencontre entre le Cullberg Ballet – l’ancien ballet classique de Stockholm et aujourd’hui la plus éminente compagnie de danse contemporaine du pays – et deux pionnières du monde de l’art. Deborah Hay, qui a contribué à définir la danse post-moderne dans les années 60, assure la chorégraphie. Son travail tire son origine du contexte expérimental du Judson Dance Theatre et elle fut l’une des premières à introduire des gestes du quotidien dans la danse. Laurie Anderson, la musicienne et compositrice états-unienne (O Superman) crée le paysage sonore. Elle a entamé sa carrière en tant que sculptrice et artiste de la performance, pour ensuite se révéler comme grande novatrice de la musique électronique. Le résultat est une chorégraphie est à la fois virtuose sur le plan technique et résolument minimaliste, dans laquelle Hay lance un défi à l’intelligence, la beauté et l’humour des danseurs du Cullberg Ballet.
Figure a Sea date de 2015. Depuis, le spactacle tourne à travers l'Europe et les États-Unis.
Kaaitheater | 15 > 16/02 | danse
2x Marc Vanrunxt
Marc Vanrunxt & Bahar Temiz - White on White
De quels mouvements ou fragments de mouvement se souvient un danseur après des années d’entraînement et d’expérience scénique ? Dans la première partie de son solo pour la danseuse Bahar Temiz, Vanrunxt étudie la force et la possible signification du mouvement à travers le souvenir. Dans la seconde partie, Temiz se bat contre un « disco-drone » qui fonctionne au ralenti : une scène comme un long éclair qui perdure indéfiniment.
Kaaistudio's | 27/02 | danse
Marc Vanrunxt & Jan Martens - lostmovements
Les chemins artistiques de Marc Vanrunxt et de Jan Martens se sont déjà régulièrement croisés et se rencontrent à présent dans un solo pour Jan Martens. Vanrunxt a fait partie de cette vague innovante de la danse au début des années 80 en Flandre. Quelques générations plus tard, Jan Martens assure avec verve la relève et la poursuite de cette vague. Dans lostmovements, ils partent en quête de mouvements perdus et oubliés.
Kaaistudio's | 28/02 > 1/03 | danse
Symposium: The School of Speculative Documentary
Comment l’art peut-il repenser le documentaire sur le plan de la teneur, de la forme et de la méthodologie ? Comment s’inspirer du paradoxe qui fait que dès qu’on tente d’approcher la réalité de façon documentaire, elle s’évapore et mute aussitôt ? Comment défaire le documentaire de sa subdivision en disciplines et comment développer des stratégies en dehors d’une réflexion commerciale formatée ? Comment les documentaristes abordent-ils leur (propre) position de pouvoir et les points qu’ils préfèrent ignorer ? The School of Speculative Documentary est un espace de rencontre interdisciplinaire qui interroge le geste documentaire. Des créateurs prennent la parole et parlent d’incertitude et de conjecture pour se réconcilier avec les fossés qui ne peuvent être comblés dans leur œuvre et dans la réalité peu reluisante. Parmi les intervenants, entre autre An van Dienderen, Max Pinckers, Els Dietvorst, Michiel De Cleene, Thomas Bellinck, Erika Balsom, e.a.